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- Localisation
La date de l'église Sainte-Trinité, 1759, se lit sur les quatre tirants de fer forgé aux angles de la façade. A cette époque, l'intérieur n'était pas terminé, sa décoration date de 1847.
A propos
UNE NOUVELLE AIGUILLE PARMI LES SOMMETS…
Avant 1760, les Contamines n’étaient que le « quartier d’en haut » de la paroisse de Saint-Nicolas-de-Véroce… Il fallut attendre 1766 pour que l’Église dédiée à la Sainte Trinité soit consacrée. Le site n’est pas choisi au hasard : l’église est implantée sur les ruines du château de Montjoie, place-forte médiévale. Le clocher, édifié sur une ancienne tour du château, est initialement coiffé d’un simple toit à quatre pans. Après la période napoléonienne, il est surmonté d’un lanternon octogonal, d’un bulbe aplati et d’une aiguille d’une grande finesse qui s’élève entre les Dômes de Miage et le Mont-Joly !
OUVREZ LA PORTE DU CIEL !
La façade est structurée par quatre pilastres de tuf, surmontés de chapiteaux corinthiens soutenant un entablement mouluré. Habillant l’espace, deux cartouches floraux surmontent les niches où s’abritent saint Pierre et saint Paul. Pour accentuer le symbole de porte vers le Ciel qu’est l’église, le porche est magnifié par un ensemble de courbes harmonieuses : les arcs de son tympan encadrent la statue du Bon Pasteur, surmontée d’une serlienne (triple baie) et de l’arc en plein cintre de l’entablement.
La porte, dessinée par le sculpteur Albertini, venu de la vallée piémontaise de la Sesia, présente des cartouches d’une grande finesse exécutés par Hudry et Pagnez, artisans locaux de Viuz-en-Sallaz. Portail et statues de la façade sont inscrits aux monuments historiques. Protégeant le tout, le large avant-toit est orné d’une croix de saint Maurice et du douloureux visage du Christ ainsi que de la colombe du Saint-Esprit. Au centre, l’oeil de la Providence, dans un triangle entouré de rayons lumineux, nous rappelle que Dieu voit tout !
ANGES ET… RAYONS
Deux retables latéraux symétriques sont disposés obliquement. Leurs trois compartiments accueillent des statues en bois polychrome : à gauche, celui du Rosaire, couronné par le coeur de Marie entouré de quatre angelots et de rayons dorés, présente une Vierge à l’Enfant accompagnée de sainte Marguerite et sainte Agathe ; à droite, celui de saint Joseph est couronné par l’oeil de la Providence, avec aussi anges et rayons. Saint Joseph est entouré par saint Pierre levant la clé et saint Paul tenant l’épée.
IL Y A DU MONDE DANS LA NEF !
L es peintures des voûtes de 1881 figurent saint François-de-Sales et saint Guérin, les quatre évangélistes puis Jésus et la Cène et, au choeur, le Christ qui bénit. À la clé de l’arc triomphal, séparant nef et choeur, est suspendu un émouvant Christ en croix au visage serein, oeuvre probable des auteurs de la porte. Trois anges baroques recueillent le sang qui s’écoule des plaies du crucifié…
UN DÉCOR SCULPTÉ AUX DÉLICATS COLORIS
Les retables originaux dessinés par Albertini ont souffert à l’époque révolutionnaire. Ceux réédifiés en 1840, néoclassiques, réemploient quelques éléments antérieurs, tels des angelots. Le retable majeur s’élève sur trois niveaux. L’étage supérieur à la polychromie délicate présente un coeur couronné au centre d’un médaillon entouré de rayons d’or. Quatre anges potelés jouent de la trompette sur l’entablement qui s’appuie sur six colonnes lisses couleur jaspe. Au centre, le tabernacle, presque trop majestueux, cache en partie le tableau de la Sainte-Trinité.
Services & Equipement
- Visites individuelles guidées
- Visites groupes libres
- Visites groupes guidées
- Visites gratuites
- Visites individuelles libres
Ouverture
Du 01/01 au 31/12, tous les jours.
Tarifs
Gratuit.