Eglise N-D de L'Assomption : Villaroger

A propos

Le retable principal a été réalisé « à plusieurs mains » :
Dès 1673, un maître-sculpteur de la région de Milan, Jérôme Rochus, va travailler sur ce retable avec son équipe. Suite à un différend avec les paroissiens les artistes quittent Villaroger… Un sculpteur plein d’avenir, Jean-Marie Molino, venu du Val Sesia, de l’autre côté des Alpes, va continuer le travail avec ses compagnons.


Le retable du Rosaire : une commande très précise faite par une confrérie.
retable dessiné par le sculpteur Zanolli en 1788,
Devis établi par la confrérie des Pénitents (80 livres et 8 sols ont été versés). Leur livre de comptes indique aussi le prix des matériaux fournis en sus.
La commande était précisée par les mots comme par les chiffres et le dessin, afin de sceller un engagement réciproque…
En 1741… Consternation au village : le clocher de l’église est détruit par la foudre
Personne ne sait si toutes les cloches ont été cassées dans l’accident, mais celle de 1766, qui a échappé aux destructions révolutionnaires de 1794, porte l’inscription (en latin) « De la foudre et de la tempête, délivre-nous Seigneur ». Cette prière aura peut-être suffi à protéger la cloche… Mais pas le clocher !
1945, alors que la guerre laisse place à la paix dans la haute vallée, la foudre fait fondre la crête du coq au sommet de la flèche du clocher et projette l’animal de métal au sol ! C’est moindre mal.

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