Les Hautes vallées de Savoie couvrent 4 territoires (Maurienne, Tarentaise, Beaufortain et Val d’Arly). Habités et traversés de tout temps, ils partagent une culture alpine commune : leur appartenance aux États de Savoie jusqu’en 1860, l’art baroque, l’économie agropastorale et l’aménagement de la montagne à partir de la fin du XIXe et tout au long du XXe siècle (hydroélectricité, stations de sports d’hiver).

La Fondation Facim et trois collectivités territoriales, signataires de la convention Pays d’art et d’histoire
Un premier Pays d’art et d’histoire s’est construit en 1991 en Maurienne et en Tarentaise autour de l’itinéraire touristique les Chemins du baroque®.
Trois collectivités territoriales (le Syndicat du Pays de Maurienne, l’Assemblée du Pays Tarentaise Vanoise et Arlysère) sont aujourd’hui signataires de la convention Pays d’art et d’histoire, faisant ainsi le choix d’un outil commun pour développer une politique culturelle patrimoniale de qualité sur le territoire des hautes vallées de Savoie. La gestion et l’animation du Pays d’art et d’histoire est assurée depuis 1991 par la Fondation Facim.

Richesse et diversité de l’architecture et du patrimoine des Hautes vallées de Savoie
Habitées et traversés de tout temps, ces vallées partagent une culture alpine commune : leur appartenance aux Etats de Savoie jusqu’en 1860, une profusion d’églises et chapelles baroques exceptionnelles, l‘économie agropastorale et l’aménagement de la montagne à partir de la fin du XIXe (houille blanche ou hydroélectricité, stations de sports d’hiver).

Termignon © Flore Giraud (2)
Termignon, Val Cenis, Savoie © Flore Giraud

La Maurienne
Proche, par les cols, de la Tarentaise, du Briançonnais et de l’Italie, la Maurienne est devenue une voie de passage privilégiée dans le franchissement des Alpes. Du fort d’Aiton au Mont Iseran, elle témoigne d’une histoire représentative des hautes vallées. Berceau de la Maison de Savoie et point de départ de la construction d’un état souverain, elle est jalonnée de sites médiévaux et de forts des époques moderne et contemporaine. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, églises et chapelles sont dotées d’un mobilier baroque souvent oeuvre de sculpteurs locaux. Son visage actuel est l’héritage des nombreuses activités développées en fond de vallée (hydroélectricité, usines chimiques et métallurgiques).
En altitude, tourisme et agriculture s’associent pour dessiner une montagne accueillante.

Villargerel © Flore Giraud (3)
Eglise Saint-Martin, Villargerel, Aigueblanche, Savoie © Flore Giraud

La Tarentaise
Importante voie de passage durant l’antiquité romaine via le col du Petit-Saint-Bernard, la haute vallée de l’Isère s’étend du col de l’Iseran aux portes d’Albertville. Sur les versants de l’adret, la variété des paysages témoigne de la polyculture associant vergers, vignes et agropastoralisme.
Dans le fond de vallée, les usines, héritières du développement de la houille blanche, répondent aux stations de sports d’hiver établies après-guerre sur les versants nord, en site vierge. La Tarentaise concentre sur son territoire une forte densité de stations, symboles de l’idée de modernité et de rationalité, et outil économique de premier plan pour la vallée.

Saint-Nicolas-la-Chapelle © Flore Giraud (1)
Saint-Nicolas-la-Chapelle, Savoie © Flore Giraud

Le Beaufortain et le Val d’Arly
Beaufortain et Val d’Arly sont deux vallées mettant en relation le Genevois, la vallée de l’Arve, la Tarentaise et la Combe de Savoie.
Resté à l’écart des grands développements touristiques et industriels, à l’exception des barrages de Roselend et de La Girotte, le Beaufortain se distingue par une activité pastorale toujours dominante et un tourisme doux. Le maintien des paysages dans le cadre d’une agriculture vivante s’accompagne d’une architecture rurale préservée.
Sur l’axe Annecy-Albertville, Ugine vit au rythme des aciéries, héritages d’une industrialisation qui s’est développée au début du XXe siècle grâce aux ressources hydroélectriques du Beaufortain et du Val d’Arly.